Indications / Limitations
• facilement accessible, disponible, relativement bon marché.
• rapide (temps d'acquisition des images de l'ordre de 30 secondes par série). Il est donc possible d'avoir une imagerie exempte ou avec peu d'artéfacts cinétiques (flou des images provoqué par des mouvements) chez des patients inconscients.
• dont l'environnement (absence de champ magnétique) permet d'effectuer un geste interventionnel ou diagnostique, une réanimation sans matériel spécial ou coûteux, et d'examiner des patients porteurs d'un stimulateur cardiaque ou d'un clip ferromagnétique.
• ayant un haut pouvoir de résolution et d'obtenir des reconstructions dans les trois plans de l'espace.
• L'IRM a une sensibilité de contraste qui lui confère des performances supérieures à la tomodensitométrie dans la plupart des pathologies cérébrales ou rachidiennes. Toutefois, la tomodensitométrie excelle dans la recherche des hémorragies sous-arachnoïdiennes ou des saignements, ainsi que dans la recherche des lésions osseuses.
• Au total, la tomodensitométrie est surtout utilisée dans un contexte de traumatologie (recherche d'hématome sous-dural/extra-dural), d'hémorragie sous-arachnoïdienne ou intra-parenchymateuse. Dans les pays où l'IRM n'est pas largement disponible, la tomodensitométrie cérébrale est aussi utilisée pour la recherche, le bilan de lésions infectieuses ou tumorales.
Déroulement d'un examen de tomodensitométrie du cerveau (scanner cérébral)
La recherche d'une lésion hémorragique dans le cadre d'un accident sur la voie publique (recherche d'hématome sous-dural) ou d'un bilan avant thrombolyse (accident vasculaire cérébral) ne nécessite généralement pas d'injection intra-veineuse de produit de contraste iodé.
Par contre, l'utilisation d'un produit de contraste iodé est bien souvent nécessaire pour bilanter une tumeur ou une lésion infectieuse et, obligatoire pour mettre en évidence une thrombose ou un anévrisme.
L'examen dure moins de 5 minutes (temps d'installation non compris)