— prévalence lithiase biliaire 15 %, incidence 0,6 %
— facteurs favorisants : femme, obésité, multiparité, diabète et régime hypercalorique, médicaments (clofibrate œstrogènes), maladie de Crohn iléale, mucoviscidose.
— calculs vésiculaires asymptomatiques dans 80 % + symptôme que si blocage d’un calcul dans le canal cystique = colique hépatique ou cholécystite aiguë
Cholécystite aigue = lésion inflammatoire de la vésicule habituellement consécutive à l’obstruction du canal cystique par un calcul d’où distension brutale et augmentation de pression (hydrocholécyste) avec infection secondaire.
— attention si un calcul se bloque dans voie biliaire principale = colique hépatique aussi !, ou ictère par obstruction ou angiocholite ou pancréatite aiguë.
— creux épigastrique (60%) brutalement douloureux, intensité maximale en moins d’une heure, irradiations : omoplate droite, rachis ou hémi-ceinture droite, souvent accompagnée de vomissements et sueurs, durée 15’- quelques heures (Si durée > 6 h, penser « cholécystite ou pancréatite aiguë » + + +) cédant progressivement. (Transfixiante en barre si PA associé).
— à l’examen : HCD douloureux mais paroi souple, prendre la température + +
— faible spécificité du classique signe de Murphy (douleur provoquée de l’HCD+ inhibition respiratoire) pour le diagnostic de lithiase Bilan Faire pratiquer :
— NFS plaquettes, bilirubine conjuguée, transaminases, GGT, phosphates alcalines CRP
— échographie vésicule, voies biliaires et pancréas
Ordonnance : colique hépatique simple
— Repos au lit diète hydrique
— SPASFON [phloroglucinol], 1 ampoule par voie IV si la crise persiste pendant la visite. (cas de la cholécystite = hospitalisation, « est-ce grave ? », écho, repos, antalgiques, diète, rééquilibration hydroélectrolytique, ATB, cholécystectomie sous cœlioscopie (d’urgence si « grave », dans les 24-48 h si pas de signes de gravité) avec exploration VBP au cours de l’intervention)