1-Cutanéomuqueuses, se présentant sous forme de rash érythémateux avec prurit, c’est la crise d’urticaire ;
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2-Respiratoires, sous forme de dyspnée laryngée traduisant un œdème de la glotte dans le cadre de l’œdème de QUINCKE ;3-Cardio-circulatoires avec sensation de malaise général, pâleur et angoisse, tachycardie, pouls filant et collapsus cardio-ventilatoire, c’est le choc anaphylactique.
L’urticaire est une dermatose inflammatoire fréquente.
Cliniquement, l’urticaire est définie par des lésions papuleuses cutanées et/ou muqueuses, fugaces et migratrices.
Ces lésions papuleuses souvent appelées plaques sont habituellement prurigineuses érythémateuses avec souvent une pâleur centrale due à l’œdème intense et disparaissent en quelques heures sans laisser de cicatrices ; elles correspondent à l’urticaire superficielle.
Classiquement, les plaques d’urticaire disparaissent en moins de 24 heures.
2- Conduite à tenir : Face à une crise d’urticaire, il faut :
-Arrêter immédiatement les soins dentaires en cours et interrompre l’exposition du patient au médicament ou le produit incriminé dès les premiers signes de la réaction allergique,
-Installer le patient en position confortable, le calmer et le rassurer. Il faut libérer également ses voies aériennes supérieures et évaluer ses fonctions vitales.
En absence de signes de gravité :
-Les antihistaminiques sont le traitement de choix dans l’urticaire. Ce traitement est uniquement symptomatique : Administration d’un antihistaminique à action rapide per os : Desloratadine (AERIUS® 5 mg) : 1 comprimé,
ou administration par voie injectable de Dexchlorphéniramine (POLARAMINE®) 1 ampoule de 5 mg en intramusculaire (IM), en poursuivant le même traitement pendant une semaine.
On peut également associer un antihistaminique plus sédatif le soir : Hydroxyzine (ATARAX®),
-Le traitement de la crise d’urticaire sans signes de gravité ne nécessite pas d’emblée un corticoïde par voie orale ou injectable.
Cette thérapeutique est réservée aux cas résistants aux antihistaminiques,
-Orienter le patient pour consultation médicale : une consultation du médecin traitant ou d'un allergologue doit être demandée pour déterminer la nature de l'allergène, le traitement médical à suivre ainsi que les modifications éventuelles concernant les soins dentaires.
En présence de signes de gravité : Il s’agit donc d’une crise généralisée avec œdème des muqueuses, raucité de la voix, dyspnée, toux, prurit du cuir chevelu, des paumes et des plantes, angoisse, sueurs, abaissement de la pression artérielle et un pouls accéléré…etc.
Il faut prévoir une hospitalisation d’urgence, en appelant le service des secours, et adapter le traitement à ce qui a été constaté :
-Allonger le patient et relever ses jambes afin de favoriser la perfusion cérébrale en cas de chute de la pression artérielle, oxygénothérapie au masque si nécessaire et surveillance des fonctions vitales, -Administration d’Adrénaline par voie IM à raison de 0,3 à 0,5 mg,
-Administration de corticoïdes à action rapide par voie IM : Méthylprédnisolone (SOLU-MEDROL® 20 mg) à raison de 1 à 2 ampoules,
-Administration d’antihistaminique : Dexchlorphéniramine (POLARAMINE®) 1 ampoule de 5 mg par voie IM.