Elle se définit par la perte involontaire d’urines par l’urètre en rapport avec une incompétence des mécanismes de la continence.
Cette définition exclut l’énurésie, les fistules urinaires et les mictions par regorgement.
Chez la femme on distingue :
— l'incontinence permanente qui évoque une insuffisance sphinctérienne : mictions quasi-permanentes en dehors de tout effort et de tout besoin qui traduisent le faible niveau de pression sphinctérienne.
— l’incontinence d’effort : les fuites surviennent sans besoin lors des efforts de toux, rire, etc.
Elle traduit des modifications du plancher périnéal ;
— l’incontinence par impériosités : se traduit par l’impossibilité de se retenir lors d’un besoin devenant urgent. Elle peut accompagner la plupart des causes de pollakiurie déjà mentionnées mais elle est souvent idiopathique ;
Dans la plupart des cas l’incontinence est multifactorielle, même si un des mécanismes est prédominant.
Ordonnance n° 1 : patiente ayant une incontinence par impériosité prédominante (après traitement d’une éventuelle cause locale)
— CERIS 20, 1 cp matin et soir.
Rééducation périnéo-sphinctérienne.
Ordonnance n° 2 : patiente ayant une incontinence d’effort
— Rééducation périnéo-sphinctérienne de première intention (kinésithérapie, rétro-action sensorielle, électro-stimulation endo-vaginale) ; chez la femme ménopausée : œstrogénothérapie locale
— COLPOTROPHINE [promestriène] : 1 cap. gynécologique tous les soirs 21 jours par mois, renouvelable.
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