Préparation ECN & Résidanat
l’hyperandrogénie se manifeste surtout par des problèmes de la peau et des glandes sébacées => hirsutisme et acné
les androgènes sont sécrétés chez la femme par la surrénale (15%) ovaire thèque interne (30%), le reste étant convertie dans les tissus cible (foie, peau, tissu adipeux) 55%
l’ACTH intervient sur la voie des minéralo et glucocorticoïdes
le test au synacthène (ACTH synthétique) détecte les blocages enzymatiques (hyper réponse des éléments en amonts du bloc enzymatique)
la LH : contrôle la sécrétion hormonale de la thèque interne ovarienne,
la conversion des androgènes en œstrogène se fait au niveau de la granulosa grâce à la FSH
en cas d’excès de LH => syndrome des ovaires polykystiques
en cas de défaut de FSH => absence de maturation folliculaire anovulation et dysovulation
les androgènes sont transformés au niveau des tissus cibles en DHT grâce à la 5alpha réductase
Tissus cibles des androgènes :
follicules pilo-sébacées
muscle tissus adipeux
larynx
cartilage de conjugaison
organes génitaux externe (clitoris et grandes lèvres)
Clinique de l’hyperandrogénie :
signes cutanées :
hirsutisme :
apparition de pilosité dans les régions normalement glabres
à différentier de l’hypertrichose qui est une accentuation de la pilosité des zones féminines normalement pileuses
scoré selon le score de Ferriman et Gallwey : selon la topographie (ex : visage)
1 : quelques poils au niveau des commissures labiales
2 : poils nombreux au niveau des commissures labiales
3 : moustache complète
4 : moustache fournie
acné : épaississement de la peau + vésicules + intensité de la séborrhée
alopécie : de type androgénique
acanthosis nigricans : dans le syndrome des ovaires poly kystique
signes ovariens
absence de maturation folliculaire, dysovulation, atrésie cellulaire, transformation polykystique
cela aura pour conséquence : spanio-oligo-aménorrhée, stérilité
obésité :
IGF1 et insuline sont des facteurs de croissance qui augmentent la réponse des ovaires à la LH
Dans l’obésité il y’a un hyperinsulinisme qui va favoriser la transformation polykystique des ovaires
La perte de poids est un élément important du traitement
autres :
développement de la musculature : aspect androïde
larynx : voix rauque
organes génitaux externes : atrophie mammaire, hypertrophie du clitoris, hyperpigmentation des grandes lèvres, pilosité dépasse le pubis
Biologie :
Les deux seules hormones à activité androgénique sont la testostérone et le dihydrotestostérone
L’ovaire et les surrénales ne sécrètent que très peu de Testostérone et pas de DHT, mais synthétisent et sécrètent un précurseur hormonal la delta 4 Androstènedione (Δ4),
La Δ4 se transforme en périphérie (foie, tissu adipeux, muscle, peau essentiellement en androgène actif la testostérone, sous l’effet de la 17-β hydroxystéroïde déshydrogénase
la testostérone est métabolisée par la 5α−réductase en Dihydrotestostérone ou DHT.
dosage de 3 androgènes essentiels : testostérone, delta 4 androstenédione, DHEA
le dosage se fait à la phase folliculaire (J1 et J7 du cycle), bilan tôt le matin
en dehors de tout traitement œstroprogéstatif ou prise de glucocorticoïdes
Biologie :
L’origine ovarienne est suspectée devant :
le caractère pur de l’hyperandrogénie (pas d’autre sécrétion hormonale associée),
un taux trés élevé de testostérone (T>1.5 ng/ml ou > 5.2 nmol/L)
un rapport Δ4/T proche de 1,
un taux habituellement freiné de LH et de FSH.
L’échographie peut révéler la tumeur en fait souvent de petite taille,
L’origine surrénalienne est évoquée devant :
L’existence d’une sécrétion associée de cortisol (syndrome de Cushing) ou de minéralocorticoïdes (HTA avec hypokaliémie).
Le rapport Δ4/T est habituellement >>1,
avec bien sûr, un taux de T>1.5 ng/ml ou 5.2 nmol/L.
Le taux de DHEA-S est presque toujours élevé.
Le scanner et/ou l’IRM visualise habituellement la tumeur
Etiologies :
origine surrénalienne :
hyperplasie congénitale : défaut enzymatique
déficit en 21 béta hydroxylase :
biologie : 17 hydroxyprogéstérone ↑, testostérone ↑, delta 4 AS↑, cortisol ↓
clinique : 2 tableaux
formes aigue : insuffisance surrénalienne aigue => hermaphrodisme, DHA (diarrhée, vomissements)
forme à révélation tardive : signes d’hyperandrogénie (hirsutisme, morphotype androïde…) il s’agit alors le plus souvent d’une forme partielle
déficit en 11 béta hydroxylase :
maladie à transmission AR avec 2 formes précoce et tardive dans les formes complète avec 17OH progéstérone ↑, 11 désoxycortisol ↑, delta 4 androsténediol ↑, testostérone ↑, cortisol ↓, aldostérone ↓
même tableau clinique que la précédente
déficit en 3 béta hydroxydéshydratase :
transmission AR, déficit en minéralo et glucocorticoïde
forme plus sévère que les autres, rares, précoce et létale
les formes à révélation tardive sont les formes partielles
test au synacthène => DHEA ↑
tumeurs virilisantes surrénaliennes :
masse surrénalienne acquise volumineuse parfois palpable, de malignité variable
virilisation d’installation rapide apparaît entre 30-40ans
biologie : testostérone↑, 17OHprogestérone ↑, DHEA ↑, delta 4 peu élevée
si survient avant puberté : absence de caractères sexuels secondaires, hirsutisme + aspect androïde
origine ovarienne :
tumeurs virilisantes de l’ovaire :
arrhénoblastomes (cellule de Sertoli et Leydig), luthéome gravidique
de petites tailles d’évolution longue (mois, années) non visibles à l’écho voir le scanner et IRM
diagnostic par cathétérisme des veines ovarienne (testostérone très élevée 2µg)
augmentation de delta 4 androsténedione delta 4/testo >>>1
syndrome des ovaires polykystiques :
hirsutisme, obésité, anovulation, troubles du cycle (spanioménorrhée)
syndrome classique de Stein Leventhal (type I) :
testosterone ↑, delta 4 ↑, LH ↑, FSH normale, LH/FSH > 2
cause méconnue, apparaît à la puberté suite à un dérèglement hypoT/hypoP
syndrome des ovaires polykystiques secondaire :
secondaire a d’autres maladies : cushing, hyperthyroïdie, médicamenteuse…
hyperthécose ovarienne :
hirsutisme idiopathique :
hypersensibilité périphérique aux androgènes (hyperactivité de la 5 alpha réductase)
pas d’hyperproduction
clinique : pilosité modérée aggravée au moment de la puberté, troubles menstruel avec contexte familial
biologie : normale
causes iatrogènes :
traitement de la ménopause, de l’endométriose, androgène locaux
cyclosporine, phényl hydentoine, minoxidil, anabolisant
Traitement :
traitement esthétique
cire épilatoire, épilation électrique
proscrire le rasage et crème dépilatoire
traitement chirurgical :
dans les cas relevant de la chirurgie
traitement par des anti androgènes :
acétate de cyprotérone (androcure) associé aux œstrogènes
spironolactone seule (antgoniste des minéraloCTC (aldostérone))
supprimer l’éxcès pondérale : 50% du traitement