Clinique
Douleur brutale du flanc et de la fosse lombaire irradiant vers les organes génitaux ou l’angle costo-vertébral. L’intensité de la douleur est souvent intolérable pour le patient qui s’agite (= colique frénétique). Signes digestifs d’accompagnement : nausée, vomissements.
Signes urinaires associés : pollakiurie, impériosités, hématurie possible.
Il n’y a pas de fièvre dans les formes non compliquées.
La fosse lombaire est sensible à la palpation. La bandelette urinaire montre la présence de sang dans la quasi-totalité des cas.
Examens complémentaires
— ECBU.
— Le scanner spiralé sans injection est demandé en première intention s'il est disponible rapidement. Une injection de produit de contraste sera réalisée dans certains cas ou il persiste un doute diagnostique.
— L'association ASP/échographie n'est utilisée que si le scanner n'est pas disponible rapidement.
— l'UIV n'est plus recommandée
— L’échographie n’est pas toujours contributive et peut être prise en défaut (obstacle non visible, dilatation non encore installée).
L’hospitalisation s’impose lorsqu’il existe des signes cliniques de gravité :
— colique néphrétique fébrile,
— colique néphrétique anurique,
— colique néphrétique hyperalgique,
— ou doute diagnostique.
Il est important de restreindre les apports hydriques.
On utilise des antispasmodiques, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (en l’absence de contre-indication) et des antalgiques à base de paracétamol, voire de noramydopyrine.
Ordonnance n° 1
— Boissons limitées à 1/2 litre par jour si la douleur persiste.
— Bain chaud.
— SPASFON lyoc [phloroglucinol, triméthylphloroglucinol] : 2 cp matin, midi et soir.
— PROFENID LP [kétoprofène] : 1 cp par jour au cours d’un repas.
— DI-ANTALVIC [paracétamol, dextropropoxyphène] : 2 à 6 gélules par jour. si la douleur n’est pas calmée :
— TAMSULOSINE 0,4 mg : une gélule par jour jusqu'à l'évacuation du calcul